Nouvelle année, nouveaux objectifs, et cela commence en musique. Chacun de mes groupes avançant à leur rythme, je prends le temps de publier des vidéos personnelles sur Youtube. Partager des morceaux que j'aime et que j'ai retravaillés.
J'ai commencé par une reprise d'une ballade irlandaise qui me tenait à cœur. Elle est triste, certes, mais elle a été choisie bien plus parce que j'aime l'Ile Verte que la mélancolie.
J'ai commencé par une reprise d'une ballade irlandaise qui me tenait à cœur. Elle est triste, certes, mais elle a été choisie bien plus parce que j'aime l'Ile Verte que la mélancolie.
Histoire de cette ballade : (source wiki)
The Wind That Shakes the Barley (Le vent qui secoue l'orge) est une ballade irlandaise écrite par Robert Dwyer Joyce (1836-1883), un poète et professeur de littérature anglaise, né à Limerick. Son titre a été emprunté pour le film de Ken Loach qui a gagné la Palme d'or au Festival de Cannes 2006 (Titre français : Le vent se lève). À noter que cette chanson a été reprise par le groupe Dead Can Dance sur leur album Into the Labyrinth en 1993.
La chanson parle d'un jeune rebelle de Wexford qui est sur le point de sacrifier sa relation avec son amour de toujours et plonger dans le courant de violence lié à la Rébellion de 1798 en Irlande. La référence à l'orge dans la chanson provient du fait que les rebelles irlandais emportaient souvent de l'orge dans leurs poches comme provisions lorsqu'ils marchaient. Cela a donné naissance au phénomène post-rébellion de la poussée d'orge, marquant ainsi les "Croppy-holes", multitude de tombes sans nom dans lesquelles étaient jetés les rebelles massacrés, et symbolisant la nature régénératrice de la résistance irlandaise au pouvoir britannique.
The Wind That Shakes the Barley (Le vent qui secoue l'orge) est une ballade irlandaise écrite par Robert Dwyer Joyce (1836-1883), un poète et professeur de littérature anglaise, né à Limerick. Son titre a été emprunté pour le film de Ken Loach qui a gagné la Palme d'or au Festival de Cannes 2006 (Titre français : Le vent se lève). À noter que cette chanson a été reprise par le groupe Dead Can Dance sur leur album Into the Labyrinth en 1993.
La chanson parle d'un jeune rebelle de Wexford qui est sur le point de sacrifier sa relation avec son amour de toujours et plonger dans le courant de violence lié à la Rébellion de 1798 en Irlande. La référence à l'orge dans la chanson provient du fait que les rebelles irlandais emportaient souvent de l'orge dans leurs poches comme provisions lorsqu'ils marchaient. Cela a donné naissance au phénomène post-rébellion de la poussée d'orge, marquant ainsi les "Croppy-holes", multitude de tombes sans nom dans lesquelles étaient jetés les rebelles massacrés, et symbolisant la nature régénératrice de la résistance irlandaise au pouvoir britannique.
♫♫♫♫♫♫
Paroles et traduction :
(couplet non inclus ici)
I sat within the valley green, I sat me with my true love
[Je me suis assis dans la vallée verte, je me suis assis avec mon véritable amour]
My sad heart strove the two between, the old love and the new love
[Mon coeur triste est tiraillé entre les deux, l'ancien amour et le nouvel amour]
The old for her, the new that made me think on Ireland dearly
[L'ancien pour elle, le nouveau qui me fait penser très cher à l'Irlande]
While soft the wind blew down the glen and shook the golden barley
[Alors que doucement le vent soufflait dans la vallée et secouait l'orge doré]
'Twas hard the woeful words to frame to break the ties that bound us
[Il fut difficile de formuler les mots douloureux pour briser les liens qui nous liaient]
But harder still to bear the shame of foreign chains around us
[Mais encore plus difficile de supporter la honte des chaînes étrangères sur nous]
And so I said, "The mountain glen I'll seek at morning early
[Et donc j'ai dit, "La vallée montagneuse je chercherais tôt le matin]
And join the bold united men," while soft winds shake the barley
[Et rejoindrais les hardis hommes unis", alors que des vents doux secouent l'orge]
While sad I kissed away her tears, my fond arms round her flicking
[Alors que triste j'embrassais ses larmes, mes bras affectueux autour d'elle tremblotant]
The foeman's shot burst on our ears from out the wildwood ringing
[Des rafales de tir de l'ennemi sifflant à nos oreilles depuis les bois]
A bullet pierced my true love's side in life's young spring so early
[Une balle transperça mon véritable amour dans le jeune printemps de sa vie, si tôt]
And on my breast in blood she died while soft winds shook the barley
[Et sur ma poitrine ensanglantée elle mourut alors que des vents doux secouaient l'orge]
(couplet non inclus ici)
I bore her to some mountain stream, and many's the summer blossom
[Je l'ai portée à un ruisseau de montagne, où se répandent les fleurs d'été]
I placed with branches soft and green about her gore-stained bosom
[J'ai placé des branches douces et vertes sur sa poitrine tachée de sang]
I wept and kissed her clay-cold corpse then rushed o'er vale and valley
[J'ai pleuré et embrassé son corps froid comme l'argile puis rué par monts et par vaux]
My vengeance on the foe to wreak while soft wind shook the barley
[Ma vengeance contre l'ennemi à détruire alors que des vents doux secouaient l'orge]
But blood for blood without remorse I've taken at Oulart Hollow
[Mais le sang pour le sang sans remords j'ai pris à Oulart Hollow]
And laid my true love's clay cold corpse where I full soon may follow
[Et couché le corps froid comme l'argile de mon véritable amour que je pourrais suivre très prochainement]
As round her grave I wander drear, noon, night and morning early
[Autour de sa tombe j'erre morne, à midi, la nuit et tôt le matin]
With breaking heart when e'er I hear the wind that shakes the barley.
[Avec le coeur brisé dès que j'entends le vent qui secoue l'orge.]
♫
RépondreSupprimerUn travail incroyable par ce site magnifique.
RépondreSupprimerTu as tellement énormément de talent, que je salue chapeau bas.
Isabelle
Bien contente de t'avoir croisée au Galaxie, à Raville et Paris...
RépondreSupprimerExplorer ce blog est un vrai bonheur!
Longue et heureuse route musicale à toi, et à tes amis du MAI, tous aussi talentueux! (Et modestes en plus!)
Véronique