Après une audition plus que motivante avec un prof du M.A.I. (on se chauffe la voix, on passe à de l'impro vocale, puis à un morceau a capella et enfin un morceau piano/voix, sans parler des questions personnelles sur les intérêts du futur élève), la 2è étape de la journée est le passage chez la gentille secrétaire. Elle pose toutes les questions relatives à notre situation socio-professionnelle afin de définir au mieux quels organismes peuvent nous aider.
Hum. Bon. Moi je suis demandeuse d'emploi. Pas chômeuse, pas étudiante, pas intermittente du spectacle. Non. Demandeuse d'emploi. Alors, je ne sais pas si mes camarades du M.A.I. obtiennent plus de chances d'obtenir des subventions s'ils appartiennent à une autre catégorie que la mienne, mais ne ce qui me concerne, on peut appeler cela de la "loose". Petit rappel avec mon précédent article posté ici, on me renvoie donc vers :
Mon premier réflexe était de considérer les faits : le lendemain de mon audition j'allais avoir 25 ans. De fait, je pouvais m'inscrire au Pôle Emploi pour ensuite faire une demande de RSA. Bien sûr, toucher 411€ par mois ne va absolument pas m'aider à financer les frais d'inscription. Ce RSA m'aidera en revanche à survivre pendant une année de cours intensifs sans que j'aie besoin de travailler à côté (j'aurai bien assez de mes concerts et répétitions !).
Bon, ces demandes-là sont faites. J'attends ma convocation pour mon premier RDV au Pôle Emploi. Ah ça va être drôle ! Je m'imagine déjà !
Face à cet absence évidente d'aide de prime abord, j'ai discuté à table de mon audition et de mon école. Des membres de ma famille ont immédiatement répondu à l'appel... en sortant leur chéquier. C'était un bon début. Je pouvais avoir l'espoir de recevoir de ma famille une aide financière, d'autant plus que je venais d'avoir 25 ans. (C'est plus facile pour moi de demander de l'argent suite à mon 1/4 de siècle que pour financer une école que je convoite... Allez comprendre...)
Et puis, Facebook, ce merveilleux réseau social, a fait des siennes aussi. Quelques contacts m'ont incitée à demander aussi à mes quelques 547 amis... Pourquoi pas ? Au point où j'en suis, faire un appel au don n'est pas une si mauvaise idée. Et puis, encore une fois, mes 25 printemps peuvent bien mériter ça ?
Je n'y croyais pas trop jusqu'à ce que je reçoive les premiers dons accompagnés de messages, surtout des personnes auxquelles je n'aurais jamais pensé. Ce ne sont pas que les amis proches et que je côtoie régulièrement qui me soutiennent, mais aussi toutes les personnes qui me suivent dans mes projets musicaux et qui apprécient mon travail en groupe. Et je dois dire que cela est encore plus gratifiant. Vous ne pouvez imaginer à quel point cela me motive pour trouver d'autres subventions dans ce gouffre d'informations qu'est internet !
A l'heure d'aujourd'hui j'ai récolté 250€ de dons de mes proches (famille et Facebook). Plus que 6 470 € à trouver !
Prochaines étapes pour moi :
Suite au prochain épisode....
Hum. Bon. Moi je suis demandeuse d'emploi. Pas chômeuse, pas étudiante, pas intermittente du spectacle. Non. Demandeuse d'emploi. Alors, je ne sais pas si mes camarades du M.A.I. obtiennent plus de chances d'obtenir des subventions s'ils appartiennent à une autre catégorie que la mienne, mais ne ce qui me concerne, on peut appeler cela de la "loose". Petit rappel avec mon précédent article posté ici, on me renvoie donc vers :
[...] la FAF.TT (en relation avec les boîtes d'intérim) et le Conseil Régional de Lorraine (FFAIR). D'après la secrétaire, le premier organisme offre difficilement des subventions, tandis que le second, qui aide difficilement les élèves en section chant, ne donnerait éventuellement que 3 050€ (ce qui est déjà pas mal) mais qu'en fin de cursus. En somme il faudrait que j'avance cet argent dans l'hypothèse que mon dossier soit retenu.Elle m'a regardée avec un air désolé, insinuant "toi, tu vas galérer". Et dans ma tête, c'était pas mieux : "comment je vais faire ??". Mais d'un naturel optimisme - qui mieux les musiciens avec qui je travaille pourraient confirmer cette affirmation ? - je ne me suis pas laissée abattre.
Mon premier réflexe était de considérer les faits : le lendemain de mon audition j'allais avoir 25 ans. De fait, je pouvais m'inscrire au Pôle Emploi pour ensuite faire une demande de RSA. Bien sûr, toucher 411€ par mois ne va absolument pas m'aider à financer les frais d'inscription. Ce RSA m'aidera en revanche à survivre pendant une année de cours intensifs sans que j'aie besoin de travailler à côté (j'aurai bien assez de mes concerts et répétitions !).
Bon, ces demandes-là sont faites. J'attends ma convocation pour mon premier RDV au Pôle Emploi. Ah ça va être drôle ! Je m'imagine déjà !
Bonjour ! J'ai une licence en lettres modernes, j'ai un deug d'histoire de l'art, et maintenant je veux faire une école de chant ! Aidez-moi à trouver des subventions ;D <-- le smiley j'ai la classe, tu vois ?J'en ai entendues des perles sur le Pôle Emploi. Notamment que les gens souhaitant devenir intermittents du spectacle étaient plutôt mal venus... N'empêche qu'ils n'auront pas le choix que de m'aider, au moins pour constituer mon dossier pour le Conseil Régional - que cela leur plaise ou non !
Face à cet absence évidente d'aide de prime abord, j'ai discuté à table de mon audition et de mon école. Des membres de ma famille ont immédiatement répondu à l'appel... en sortant leur chéquier. C'était un bon début. Je pouvais avoir l'espoir de recevoir de ma famille une aide financière, d'autant plus que je venais d'avoir 25 ans. (C'est plus facile pour moi de demander de l'argent suite à mon 1/4 de siècle que pour financer une école que je convoite... Allez comprendre...)
Et puis, Facebook, ce merveilleux réseau social, a fait des siennes aussi. Quelques contacts m'ont incitée à demander aussi à mes quelques 547 amis... Pourquoi pas ? Au point où j'en suis, faire un appel au don n'est pas une si mauvaise idée. Et puis, encore une fois, mes 25 printemps peuvent bien mériter ça ?
Je n'y croyais pas trop jusqu'à ce que je reçoive les premiers dons accompagnés de messages, surtout des personnes auxquelles je n'aurais jamais pensé. Ce ne sont pas que les amis proches et que je côtoie régulièrement qui me soutiennent, mais aussi toutes les personnes qui me suivent dans mes projets musicaux et qui apprécient mon travail en groupe. Et je dois dire que cela est encore plus gratifiant. Vous ne pouvez imaginer à quel point cela me motive pour trouver d'autres subventions dans ce gouffre d'informations qu'est internet !
A l'heure d'aujourd'hui j'ai récolté 250€ de dons de mes proches (famille et Facebook). Plus que 6 470 € à trouver !
Merci à Irène Panetta, Nicolas Perez, Julien Petit Jean, Jean-Bernard Mandolini, Christian François, Jérôme Rister, Lucile Neuveux et le Gobelin Vapeur, pour leurs dons. ♥
Prochaines étapes pour moi :
- Trouver un emploi saisonnier pour août / septembre / octobre
- Éplucher les différents organismes existants qui peuvent financer une formation professionnelle
- Me battre gentiment avec la personne qui me recevra au Pôle Emploi pour qu'elle m'aide aussi (et quand j'emploie ce verbe, j'entends "je sais ce que je veux et je dois y arriver").
Suite au prochain épisode....
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