mercredi 22 juin 2011

Première en tant que figurante sur "La Clinique de l'Amour"


Si vous venez de visionner le court-métrage ci-dessus, certainement vous changerez d'avis quant à la synopsis du film auquel j'ai participé aujourd'hui en tant que figurante ^^ Et oui ! "La Clinique de l'Amour" est bien une comédie complètement parodique des séries sur le milieu hospitalier.

Mais entre nous, quand M.H. m'a appelée hier soir, juste avant la session irlandaise dédiée à la fête de la musique à l'Irish Pub, les seules infos que j'avais eues étaient : c'est de la figuration pour un long métrage, cela dure toute la journée, payé X€, et il faut prévoir une tenue chic de mariage.
Quand j'ai lu le mail de description de la journée avec quelques détails supplémentaires à 2h du mat' après la session, j'ai appris : le lieu exact de RDV à Metz, les coloris de la tenue, et surtout le titre. Je vous avoue qu'au début cela m'a un peu refroidi. Je ne savais aucunement le sujet du film et je pensais sincèrement que c'était un genre de feuilleton moisi qui passe sur TF1.

Mais au fur et à mesure de la journée, j'en ai appris plus. Mais vraiment plus, et pas seulement sur le sujet du film, mais sur tout le déroulement (ou presque) d'un tournage, et ça franchement, c'était le pied !


Horaire d'arrivée : 8h. On se change, se maquille vite fait et on attend. Oui, car c'est vraiment ce que fait le plus souvent un figurant : il attend qu'on l'appelle, qu'on lui dise ce qu'il fasse. Mais ce temps d'attente lui permet d'apprendre à connaître les autres qui attendent aussi. Certains sont tout aussi débutants que vous, d'autres sont des passionnés, des "accrocs". Étonnant, d'ailleurs ^^ Je trouve cela drôle que certains aiment cette ambiance particulière. Il faudrait que je multiplie mon expérience pour pouvoir comprendre réellement leur point de vue.
Durant le temps d'attente, donc, on fait des rencontres vraiment chouettes, on grignotte, et on s'amuse comme on peut (comme chanter en canon dans l'église devant laquelle on tournait la séquence du mariage par exemple). On a eu la chance aussi de discuter avec quelques acteurs. D'ailleurs, tous ceux de ce tournage (Artus de Penguern, Bruno Salomone, Helena Noguerra, Natacha Lindinger, Dominique Lavanant et quelques autres) étaient franchement sympathiques. Ils blaguaient pour la plupart, riaient franchement, étaient accessibles, n'avaient pas la grosse tête. Quant à l'équipe technique, idem, vraiment gentille. Nous n'étions pas considérés comme du bétail comme cela peut parfois arriver apparemment.


En tout cas, j'ai été éblouie par tout le matos et l'organisation qu'il faut pour tourner 5 minutes de film. J'ai pu voir comment se déroulaient les scènes, les prises de son en dehors des prises de vue. Et j'ai appris à rire sans lâcher un mot (oui, un groupe de figurants peut paraître comme un attroupement organisé de muets.) C'était fort amusant de simuler des conversations sans dire mot, et pour les prises de son, inventer carrément des conversations sans queue ni tête qui serviront de bruit d'ambiance pour la séquence du vin d'honneur.

Nous avons fini vers 20h. Il est clair que pour 12h sur place on a été sous-payé, mais au moins je suis sûre que je ferai à nouveau de la figuration, d'une part parce que maintenant j'ai quelques contacts, mais aussi parce que j'ai été intégrée au réseau.

En somme une chouette expérience. Je peux davantage apprécier le travail de Artus De Penguern dont j'avais découvert le film "Grégoire Moulin contre l'Humanité" qui m'avait déjà bien fait rire (et que je vous conseille aussi de visionner !).
En ressortant de là, il me semble que je peux faire l'analogie suivante : le théâtre est aux concerts live ce que le cinéma est à l'enregistrement studio. Dans le premier cas, on a un spectacle avec une performance face à un public, qui ne peut être parfaite (ou que rarement), dans le second on peaufine, on retravaille jusqu'à obtenir la perfection maximale, mais cela peut être plus pénible que la performance "one shot".


















Synopsis du film : Un romancier veut tuer Bernard Pivot, parce qu'il n'a pas apprécié l'immonde soap opéra hospitalier qu'il a écrit, narrant l'histoire suivante : John aime Priscilla qui est mariée à Michaël, le directeur de la clinique. Ce film est l'adaptation d'un court métrage intitulé "La polyclinique de l'amour", du même auteur/réalisateur, en deux parties (d'abord la parodie tourné en noir et blanc de façon très maîtrisée, puis celle de l'écrivain également interprété par Artus De Penguern, essayant de refourguer son histoire à ... Bernard Pivot).























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